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L’évolution de l’alimentation et son incidence sur l’Homme au cours du temps

1. Le Régime Paléolithique

Aujourd’hui les nouvelles technologies nous permettent d’analyser les ossements de nos ancêtres de l’époque paléolithique, ce qui nous amène à faire des découvertes majeures en ce qui concerne  leurs habitudes alimentaires.

Il faut savoir qu’il n’existe pas un seul régime paléolithique, il y en a des tas, et ils dépendaient en grande partie des conditions de vies dans lesquelles nos ancêtres se trouvaient. Ainsi, un homme de cette époque vivant sur le continent européen aurait une alimentation  totalement différente de celui vivant sur le continent africain.

2. L’évolution des fruits et légumes

Le régime alimentaire de l’homo sapiens il y a 200 milles ans était très carné. Cependant, l’image que l’on peut avoir des hommes préhistoriques chassant le mammouth reste très cliché, et au final s’avère fausse puisqu’à cette époque l’homme se nourrissait essentiellement de charogne. En effet il était bien plus facile de se disputer les restes d’un animal avec les autres charognards que d’aller chasser un mammouth de 12 tonnes vivant généralement en troupeau…

A l’époque paléolithique l’homme ne nourrissait donc de viande, mais aussi de “fruits et légumes”. Ce qu’il faut savoir c’est qu’à l’époque paléolithique les fruits et légumes que l’on pouvait trouver n’était en aucun cas présents sous la forme que nous connaissons aujourd’hui. Les hommes à l’époque mangeaient des baies, des racines, des feuilles etc. mais pas les légumes que l’on connaît actuellement.
C’est au cours de l’histoire avec l’apparition de l’agriculture, de la sélection et des croisements des variétés que l’humanité a su faire évoluer la nature et ainsi obtenir nos fruits et légumes d’aujourd’hui.

3. L’influence de la découverte du feu sur notre alimentation

La maîtrise du feu par l’Homme est quelque chose qui est arrivée relativement tard. Avant la maîtrise du feu l’Homme se nourrissait exclusivement d’aliments crus, les “légumes” comme la viande. Le fait de cuire les aliments a fait du bien à notre santé et notre alimentation en général. Par exemple, une viande cuite permet d’obtenir un meilleur apport énergétique d’une viande crue. De même  la digestion s’en trouva grandement améliorée.

En revanche, ce qui est vrai pour la viande n’est pas forcément vrai pour les légumes. La cuisson des légumes, notamment à l’eau, fait parfois perdre des vitamines naturellement présentes dans les aliments.A l’inverse, la cuissons de certains légumes permettaient de les rendre tout simplement comestibles. Les racines de manioc par exemple : crues, elles provoquent des intoxications sévères alors qu’une fois bien cuites, elles représentent un très bon apport nutritif.

4. Les différentes variétés de légumes

Le nombre de variétés de fruits et légumes est astronomique, vraiment. Pour les tomates par exemple il existe des milliers de variétés à travers le monde ! Oui monsieur ! Des milliers ! Le nombre exact est compliqué à donner étant donné que plus de 95% des variétés sont officiellement considérées comme illégales… Sur les milliers de variétés de tomates dont je vous parle, savez-vous combien nous en cultivons sur Terre ? Uniquement 200. Et c’est pareil pour tous les types de fruits et légumes.

La législation française interdit la commercialisation de fruits et légumes issus d’agriculture paysanne

Les maraîchers n’ont pas le droit d’acheter ou de s’échanger des graines de “vieux légumes”, et n’ont bien évidemment pas le droit de vendre les fruits ou légumes issus de ces graines… Quiconque serait surpris à vendre de “vieux légumes” s’exposerait à des amendes particulièrement dissuasives, voire à des peines d’emprisonnement…

5. Les début de l’agriculture et la sédentarisation

Au cours du temps, l’Homme s’est peu à peu sédentarisé. Cette sédentarisation a donné lieu à l’invention de l’agriculture et de l’élevage. L’agriculture donna lieu également à une sélection des variétés de fruits et légumes. Cette sélection jusqu’alors assez empirique s’est nettement développée, principalement durant le dernier siècle.

Ainsi aujourd’hui nous avons une véritable standardisation des fruits et légumes, où les variétés sont pauvres, tant au niveau goût qu’en apports nutritifs. La standardisation vient du fait qu’après la Seconde Guerre Mondiale une industrialisation alimentaire s’est mise en place.Les populations ont vécu le manque, le rationnement et la faim. C’est pour faire face à cette peur de manquer à nouveau que les industriels ont décidé de produire en masse . Produire toujours plus. C’est dans cette optique là qu’une standardisation a été faite sur les fruits et légumes, afin de produire peu de variétés, mais de les produire en masse. Les variétés qui ont été sélectionnées l’ont d’ailleurs été par rapport à leurs résistances aux maladies et à leurs vitesse de croissance / production, et non par rapport à leurs goûts.

6. L’évolution de l’anatomie humaine

L’anatomie humaine a connu des évolutions à travers le temps, notamment par rapport à ce que l’on mangeait (évolution des dents, du cerveau etc).
Suite à la sédentarisation et à l’agriculture, l’Homme a commencé à vivre au contact d’autres animaux, créant une promiscuité avec ces derniers. Suite à ce contact régulier, des maladies ont commencé à apparaître et à se développer. L’Homme sédentaire s’est vu confronté à faire face à des maladies qu’il ne connaissait pas avant, par exemple la peste qui est transmise par la puce du rat.

7. Le lactose et le corps humain

On sait également que durant cette période le patrimoine génétique de l’Homme a changé et s’est adapté aux nouveaux aliments; et notamment au lactose, aliment pour lequel l’Homme adulte est totalement inadapté. Le seul lait que l’Homme buvait à l’époque était le lait de sa mère en étant nourrisson, au delà il devenait lactose intolérant.Il est d’ailleurs intéressant de constater que de nos jours la consommation régulière de produits laitiers est quelque chose de courant. Et pourtant nous savons maintenant que cela est mauvais pour notre santé, et que l’ingestion de lait après sevrage serait la cause du développement de nombreuses maladies osseuses dont l’ostéoporose

8. Le sucre

Le sucre a été introduit principalement grâce à la découverte de la canne à sucre qui est connu de façon très ancienne. Son origine serait la Nouvelle Guinée. Elle a été considéré comme un médicament pendant un long moment. La canne à sucre a ensuite été importée, et cultivée, notamment dans les îles méditerranéennes. Le sucre était quelque chose de très cher pendant une longue période, il était donc réservé aux riches. Ceux ci ont rapidement été victimes des méfaits de ce produit nouveau : carie dentaire et obésité parmi d’autres. D’ailleurs, pendant longtemps le fait d’être “gros” était considéré comme signe de richesse par la société. De nos jours la tendance s’inverse, les gens plus modestes ont tendance à manger  mal par manque de moyens, se rabattent sur les aliments ultra transformés et donc à être les premières victimes de l’obésité…

Durant la période paléolithique les apports en sucre de l’Homme étaient très limités, mis à part le sucre naturellement présent dans les baies ,les fruits et les racines qu’ils pouvaient manger. Leurs apports principaux restaient les graisses qui était transformées par l’organisme.

Aujourd’hui le sucre est omniprésent dans le secteur de l’agro-alimentaire et sert principalement comme un exhausteur de goût, mais également pour la conservation des produits.Il constitue une menace très importante pour notre santé.

9. Comment bien manger de nos jours ?

L’industrialisation de la société, et notamment le secteur agro-alimentaire fait qu’aujourd’hui nous nous retrouvons face à des produits sans goût, ayant des apports nutritifs extrêmement réduits par rapport à leurs apports d’origine. Beaucoup de produits présents sont des produits dits “transformés”, ce sont généralement les pires choses à consommer car c’est forcément synonyme d’ajouts de choses que l’on aurait jamais mis dans notre alimentation si nous cuisinions nous-même.

Le meilleur conseil à donner pour bien manger de nos jours, c’est de privilégier les aliments issus de l’agriculture biologique et peu, voir pas du tout transformés. En résumé, pour bien manger il faut revenir aux fondamentaux : se remettre à cuisiner à partir des produits de base. Le problème c’est que dans notre société moderne les gens ont de moins en moins de temps, et donc ont tendance à en gagner sur tout, notamment sur le fait de cuisiner sa nourriture

10. Les jus d’oranges

Les jus d’oranges ont ce défaut de perdre une grande partie des fibres naturellement présentes dans le fruit d’origine, il est donc bien plus intéressant d’un point de vue nutritif de consommer une orange qu’un verre de jus d’orange. Encore faut il bien choisir son jus d’orange : le meilleur est celui que vous pressez vous-même, ensuite les jus pressés dans le commerce. Les jus les moins chers ne contiennent pratiquement plus  que du sirop de glucose, des colorants et de l’eau, il vaut mieux les éviter.

11. L’industrie agro-alimentaire

L’industrie agro-alimentaire produit en masse, baissant ainsi les coûts de production mais par la même la qualité des produits… Aujourd’hui nous nous retrouvons avec des aliments transformés bourrés de mauvaises choses (sucre, gras saturé, colorants etc.) et avec des fruits et légumes au goût pauvre et aux apports nutritifs faibles.

Aujourd’hui la standardisation est au cœur de notre société, et notamment dans le secteur alimentaire. Les fruits et légumes doivent être calibréspropres et sans taches pour être disposés dans nos étals, sinon ils sont jugés comme étant impropre à la consommation et jetés à la poubelle.

pommes rouge

Une seule pomme de 1950 équivaut à 100 pommes aujourd’hui en terme d’apports nutritifs et de vitamines…

12. La viande issue de l’industrie

De nos jours, la viande est produite de la même façon que les autres produits dans l’agro-alimentaire : à la chaîne, en masse et toujours dans un soucis de rentabilité et de baisse des coûts
L’industrie agro-alimentaire est à l’origine des pires crises sanitaires que l’Homme a pu connaître jusqu’à présent. La maladie de la vache folle dans les années 2000 par exemple. Cette maladie est apparue parce les vaches, qui sont donc des herbivores, étaient nourries avec de la farine de poissons. On faisait littéralement manger de la viande à un herbivore par soucis de productivité et de rentabilité, aberrant.

13. Les pathologies liées à l’agro-alimentaire

L’industrie agro-alimentaire a recours à de fortes actions de lobbying pour arriver à “stimuler” les ventes du secteur. Pour preuve : en 2016 la ministre de la santé recommandait encore à la population française de consommer 3 produits laitiers PAR JOUR… Une aberration scientifique et nutritionnelle quand on sait la réalité des choses. Vous vous souviendrez probablement tous de l’une de ces phrases de spots publicitaires : “les produits laitiers sont nos amis pour la vie” ou “aide à fixer le calcium sur les os” ou encore “le sucre vous éveille à la vie”

Ces campagnes de pub ayant pour but de stimuler les ventes étaient  choses communes avant. Pour le cas du lait, il nous était prôné comme étant bon pour notre santé et nos os. Aujourd’hui nous savons que c’était un mensonge. L’Homme n’est pas censé consommer du lait après sevrage, aucune autre espèce que la nôtre ne consomme de lait après sevrage, et encore moins le lait d’une autre espèce
De plus, l’argument comme quoi le lait renforcerait nos os est malhonnête. Imaginons un peu : prenons l’exemple d’un marathon. Un coureur qui commencerait le marathon en sprintant dès le début a peu de chance de finir la course… L’effet du lait sur nos os c’est la même chose. Nous aurons effectivement des os renforcés en étant jeune, mais en vieillissant nos os seraient fragilisés beaucoup plus tôt. Il est prouvé que les consommateurs de lait ont plus souvent de graves problèmes liés la consommation de lait qui favorise des maladies comme l’ostéoporose.

Il y a à l’heure actuelle le même problème avec la consommation de viande qui provoquerait plusieurs formes de cancer dont le cancer du côlon et des problèmes cardio-vasculaires.

14. Recommandation et le mot de la faim

Pour conclure, de nos jours au vu de ce qui se fait dans la grande distribution et dans le secteur agro-alimentaire, nous vous conseillons de revenir à l’essentiel. D’éviter au maximum les aliments transformés et de privilégier les ingrédients “de base” comme peuvent l’être les fruits et légumes. Pour faire simple, si l’on veut savoir ce que l’on mange aujourd’hui, et donc bien manger, il faut impérativement revenir devant les fourneaux. Il faut cuisiner ce que l’on mange.

Dans notre société actuelle cela est assez compliqué vous me direz, nous courrons tous après le temps, et nous privilégions des choses au détriment d’autres. C’est donc une réelle décision à prendre et un engagement envers soi-même.

Il n’y a pas de secret, pour mieux manger il faut cuisiner. Revenons aux bases et à l’essentielle.

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