Quels sont les enjeux d’un jeûne intermittent ?

Vous connaissez le jeûne intermittent ? Cette pratique, qu’on appelle également “fasting”, consiste à alterner une période de prise alimentaire avec une période de privation qui dure plusieurs heures. Le principal objectif est de purifier son organisme, mais cette méthode permet aussi de perdre quelques kilos. Comment ça marche ? Est-ce que c’est risqué ? Et, au contraire, existe-t-il de vrais avantages au “fasting” ? 

Le jeûne intermittent, c’est quoi ?

Le jeûne en tant que tel existe depuis des millénaires. A l’origine, il est surtout pratiqué pour des raisons religieuses ou spirituelles. De nos jours, c’est surtout pour des questions de bien-être et de santé que l’on pratique le jeûne intermittent. Notre époque fait la part belle aux mauvaises habitudes alimentaires qui mettent à rude épreuve notre organisme, et en particulier notre foie, nos reins, mais aussi notre peau. Le jeûne intermittent est envisagé comme une solution à cela.

Son principe est assez simple, puisqu’il consiste à se priver de nourriture pendant une période qui va de 12h à maximum 16h. Concrètement, il ne s’agit ni plus ni moins de sauter un repas (souvent, c’est le petit-déjeuner qui est sacrifié). 

Au cours de la période de privation, le corps utilise le glucose qui circule dans le sang et dans le foie, ce qui permet à l’organisme de continuer à bien fonctionner. Lorsque le jeûne intermittent est pratiqué sur une durée qui dépasse les trois jours, l’organisme se met à puiser dans les réserves de lipides et de protéines. De cette manière, le corps se renouvelle. Parmi les avantages mis en avant, il y a, bien évidemment, la perte de poids, mais aussi les bienfaits sur la santé et la lutte contre certaines maladies.

Bien manger, cela s’apprend, et si vous avez besoin d’un petit coup de pouce, vous pouvez vous tourner vers notre box de régime afin de retrouver une alimentation saine et équilibrée. 

Comment ça fonctionne ?

Le jeûne intermittent, que l’on appelle aussi “fasting”, est une pratique qui consiste à priver son organisme de nourriture pendant une période de 12h à 16h d’affilée, et ce, pendant plusieurs jours. Nous vous le disions plus haut, mais il s’agit plus simplement de sauter un repas. Il peut s’agir du petit-déjeuner, mais s’il s’agit de votre repas préféré, vous pouvez aussi sacrifier votre dîner. Chacun adapte cette pratique selon ses préférences et ses besoins.

Dans le cas où l’on choisit de se priver de petit-déjeuner, le dernier repas doit être pris avant 20h, et le suivant, autour de midi. Si le dîner est sacrifié, la journée commence avec un petit-déjeuner vers 7h-8h, et s’arrête vers 17h avec une collation. 

Le jeûne intermittent consiste donc à mettre en pause l’alimentation solide pendant un certain laps de temps, mais il ne faut surtout pas arrêter de s’hydrater. Eau, thé, tisane et même bouillon peuvent être consommés, à raison d’environ 1,5 L à 2 L.

Le jeûne intermittent ne doit pas être vu comme un simple régime, mais bien comme un mode de vie. La durée de ce dernier dépend surtout de l’objectif que l’on se fixe. Par exemple, dans le cadre d’une perte de poids, il peut durer une semaine complète, mais ne doit pas aller au-delà. S’il est pratiqué pour soulager sa digestion, une ou deux journées d’affilée peuvent suffire.

Attention, la pratique du jeûne intermittent ne doit pas se faire n’importe comment. On ne saurait que vous recommander d’en parler à votre médecin ou à un nutritionniste avant de commencer. Le fasting s’adresse uniquement aux personnes adultes et en bonne santé ! Si vous êtes une femme enceinte ou allaitante, un enfant, un adolescent ou une personne âgée, ce n’est absolument pas recommandé. 

Pendant la période où l’on mange, il n’existe aucune restriction en termes d’aliments. On peut manger de tout ! Au cours de la période de jeûne, l’alimentation solide est proscrite. L’eau, les bouillons et autres tisanes sont, par contre, vivement recommandés. Il faut néanmoins se passer de café, qui a tendance à demander un effort de digestion trop important au foie.

Les erreurs à ne pas commettre

Vous l’avez compris, le fait de jeûner paraît simple en pratique, mais en théorie, ce n’est pas la même chose. Il n’est pas rare de commettre certaines erreurs courantes, qui risqueraient de rendre le jeûne contre-productif. Voici un petit récapitulatif des erreurs à éviter si vous souhaitez vous lancer dans la pratique du fasting.

Manger deux fois plus

Vous voulez profiter des bienfaits du fasting pour perdre quelques kilos en trop, mais les phases de privation vous ont ouvert l’appétit ? Le risque serait de trop manger pendant les périodes de prise alimentaire. Evidemment, en sautant un repas, on peut naturellement être tenté d’en faire trop par la suite, de manger des quantités bien plus importantes qu’à l’accoutumée, ou même de se ruer sur les aliments “plaisir”. 

Autant vous dire tout de suite qu’il s’agit-là de l’erreur numéro un, et que cela réduirait à néant les bienfaits du jeûne intermittent. Le mieux est de manger le plus sainement possible pendant la période de prise alimentaire, et dans des quantités raisonnables. Sinon… Le jeûne n’a aucune utilité.

Négliger son hydratation

Pendant la période de privation, les toxines et les déchets métaboliques sont éliminés, mais cela ne se fait pas sans une bonne hydratation. Si l’alimentation solide est proscrite, l’hydratation doit être encore plus importante que d’habitude. Cela permet notamment à l’organisme de mieux supporter cette période, et de continuer à bien fonctionner. 

Ne tombez pas dans le piège : en jeûnant, la sensation de soif est difficilement perceptible. Pourtant, mieux vaut continuer à s’hydrater en consommant au moins 2 L d’eau par jour, tout au long de la journée.

Se tromper d’objectif

On l’a déjà dit, mais on en profite pour le répéter : le jeûne intermittent ne doit en aucun cas être vu comme un simple régime. La perte de poids n’est pas une finalité, même si la pratique du fasting y contribue. Cela ne doit donc pas être votre seul objectif, au risque de vous décourager en cas de perte de poids trop lente. Vous passeriez à côté de tous les autres avantages du jeûne intermittent. 

Placer la barre trop haut

Si vous commencez à jeûner, il est préférable d’y aller en douceur. En effet, le fasting n’a rien de simple. Cela s’apprend, et vous devez laisser une chance à votre organisme de s’habituer au jeûne intermittent pour profiter de ses bienfaits. Restez à l’écoute de votre corps, et fixez-vous des objectifs raisonnables petit à petit. Le fait de brusquer votre organisme serait contre-productif.

Les bienfaits du jeûne intermittent

Quels sont les bienfaits du fasting ? On en dénombre plusieurs, mais le fait d’alléger le corps de ses toxines permet d’observer des résultats sur la qualité du sommeil, mais aussi sur l’état de fatigue général. Ces bienfaits peuvent d’ailleurs s’observer dès le début du fasting.

Les bienfaits de ce type de jeûne s’observent aussi au niveau du teint qui devient plus clair, de même que la peau affiche une meilleure santé. Si le jeûne intermittent est pratiqué pendant une semaine complète, il est possible de perdre environ un kilogramme. Certaines douleurs pourraient aussi être réduites, notamment chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde.